Excellent article sur la valeur d’une PME, à lire ici

 Loin des fantasmes entendus ici ou là, très pragmatique.

Il faut que les cédants sachent que la seule « vraie » valeur d’une entreprise, c’est le prix que l’acquéreur est prêt à payer, et surtout peut payer.

Notre expérience prouve que la valeur, vu de l’acheteur, dépend de plusieurs paramètres :

 La qualité du portefeuille client

 La qualité des offres, des produits et des compétences (les véritables ASSETS)

 La qualité de l’équipe dirigeante, si toutefois celle-ci s’inscrit dans la durée au côté du repreneur

 Et, mais c’est souvent la résultante des premiers facteurs, de la rentabilité instantanée

 

Inversement, la valeur peut-être profondément minorée par plusieurs facteurs :

 Dépendance à quelques clients clés

 Dépendance à l’équipe dirigeante, si celle-ci ne souhaite pas rester avec le repreneur

 Irrégularité des résultats (CA et REX), manque de prévisibilité des Forecast, …

 

Bien entendu, il existe des méthodes de valorisation professionnelles, comme celles employées par notre partenaire Opportun’IT qui donnent une excellente photographie des résultats ACTUELS.

 Actif net réévalué : les ratios du bilan, méthode appréciée des comptables et financiers mais qui marque sa limite dans l’évaluation des actifs immatériels,

 Les comparables boursiers – encore faut-il trouver des sociétés cotées ressemblantes,

 L’actualisation des flux futurs, quelque peu aléatoire si l’équipe dirigeante ne reste pas ou si la société acquise est intégrée à un ensemble plus vaste,

 Les transactions comparables, le plus efficace, si l’évaluateur dispose d’une base de données riche et à jour, ce qui est rare.

Mais, in fine, le VRAI PRIX de la transaction sera basé sur la VALEUR FUTURE.

Celle-ci se calculera, comme lors d’une levée de fonds, à partir des résultats passés et de la PROJECTION que l’on pourra en faire pour le futur. L’existence avérée et mesurable d’un Business Model Scalable (qui se caractérise par un Forecast tenu, une croissance régulière et sans à-coups, des recrutements qui s’intègrent sans difficulté, …) permet la meilleure valorisation future possible, même et surtout si l’équipe dirigeante cédante souhaite se désengager.

Franck Lacombe